Le père Goriot, de Balzac

Un des romans phares du "maître de la description".





L'histoire :
Se situe dans la Maison-Vauquer, une pension bourgeoise dont les différents habitants jouent un rôle successivement dans ce "drame". Centré autour de Eugène de Rastignac, jeune homme provincial installé à Paris pour ses études, qui cherche à s'insérer dans le monde.
Eugène de Rastignac, jeune provincial, veut entrer dans le monde. Pour cela, il fréquente les femmes du monde, à commencer par Mme de Bauséant qui le prend sous son aile. Il rencontre alors Mmes de Restaud et Nucingen, qui sont les filles de son voisin dans la Maison-Vauquer, le père Goriot. Celui-ci est abandonné par ses filles à qui il a tout sacrifié. Eugène de Rastignac découvre alors le monde dans toute son horreur et toute sa perfidie ; partagé entre plusieurs désirs difficilement conciliables - l'amour, la vertu, la richesse - il sera confronté à de nombreux vils personnages qui n'agissent que dans leur intérêt.


Pourquoi j'ai aimé :
Bon, je dois reconnaître que mon résumé est pas terrible et ne fait pas vraiment envie (mais bon, c'est adapté d'une fiche lecture que j'ai faite, donc, flemme xD). Mais franchement, j'ai trouvé ce roman super !!! *_*
J'ai adoré les personnages de Rastignac et de Goriot. Ils sont vraiment touchants, grands, beaux, plein de contradictions et de défauts (surtout Rastignac), mais que leurs qualités vainquent et... bref, ils sont magnifiques.
L'histoire est pleine de rebondissements, elle nous tient en haleine ; tous les personnages participent à l'intrigue et on se demande jusqu'au bout comment ça va se démêler... Bref, c'est une très belle tranche de vie, mais également un très bon roman avec une intrigue qui nous tient en haleine.
Il faut ajouter que c'est très bien écrit ^^
Un truc : les descriptions. J'appréhendais beaucoup ce roman à cause des descriptions ; on m'avait dit, tu verras, les 30 premières pages c'est que de la description, c'est vraiment trop barbant... bref. Honnêtement, les 30 pages de description je les ai pas vues au début O_o. C'est sûr que ça commence par une description de la pension Vauquer qui est assez longue. Mais c'est quelque chose qui se lit très vite, d'une part parce que c'est très bien écrit, d'autre part parce que ça n'est pas si inintéressant que ça (quand il décrit à quel point la pension est glauque et pauvre, il y a de la vie dans cette description ^^), et qu'assez vite, on arrive sur la description des pensionnaires, donc leur histoire (et si ce n'est pas directement l'intrigue du roman, c'est quand même une histoire =P).
Voilà voilà... enfin, j'ai beaucoup aimé ^^ (quand même pas un Coup de coeur, mais un bon roman, vraiment). Mais il faut dire que j'aime bien les romans qui se situent dans le XIXe siècle (tant que l'écriture, elle, n'a pas vieilli, j'aime bien ce cadre, de Paris XIXe).